(Agence Ecofin) - Lancée au Sénégal en 2019, l’organisation d’Arts Martiaux Mixtes Arès Fighting Championship comptait faire le pont entre les combattants africains et le reste du monde. Pourtant Arès organise essentiellement ses évènements en France.
La ligue d’Arts Martiaux Mixtes (MMA) Arès Fighting Championship compte toujours organiser des évènements en Afrique. L’information a été confiée à l’Agence Ecofin par Fernand Owonyebe, le fondateur d’Arès lors d’un évènement organisé le 2 mai. « Nous comptons toujours organiser des évènements d’Afrique mais, c’est une ambition à moyen ou long terme. […] Il faut prendre en compte le fait que délocaliser un évènement ça a un coût et il faut que nous procédions de manière à durer dans le temps », a-t-il déclaré.
Malgré tout, l’organisateur assure que cela n’empêche pas Arès de faire le pont avec l’Afrique. « Nous avons eu ce soir un combattant béninois Jean Do Santos qui a fait une belle performance. […] Quand on ne va pas en Afrique, le continent vient à nous », a déclaré Fernand Owonyebe.
Jean Do Santos finit son adversaire en Ground and Pound au R2 et remporte le Main event en beauté ! ??#ARES21pic.twitter.com/Uvi1fjqz7Q
— La Sueur (@LaSueur_off) May 2, 2024
Arès Fighting Championship avait annoncé des cartes en Afrique en 2019. Depuis 2023, l’Ultimate Fighting Championship (UFC), la ligue de MMA la plus médiatisée, a également déclaré en 2023 vouloir organiser un évènement sur le continent. Et la Professionnal Fighters League (PFL) a annoncé le début de ses évènements africains pour 2025.
Cet engouement pour l’organisation d’évènements de MMA en Afrique est favorisé par une augmentation de l’intérêt pour ce sport sur le continent. Porté par des champions africains comme les nigérians Israël Adesanya et Kamaru Usman ou encore le camerounais Francis Ngannou, le MMA est de plus en plus regardé en Afrique.
Servan Ahougnon
Genève, Suisse et online